| [Betsimisaraka]
Nom relevé par de nombreux voyageurs anciens. Rochon écrit (p. 282) : « tandroujou » : fruit bourgeonné ; espèce de « benjoin ». Le dictionnaire de Froberville précise : « Copalier » ; Chapelier en 1805 : « randrak-ruhi », etc. (Peut être de tandra : don qu'on faisait à un malade, offrande en vue de la guérison ; et rohy : serment ; action de s'engager par des paroles).
Mais le mot
tandrorofo montre qu'il y a peut être une autre étymologie
Trachylobium verrucosum Gaertn. (Fabaceae). Fruits riches en résine parfumée, souvent utilisés par les
mpimasy comme encens, au début de leur intervention, pour mettre le malade en condition. L'essence de ces fruits a des propriétés désinfectantes, antibiotiques.
La résine appelée Copal a été très recherchée anciennement ; elle était exportée pour la préparation des vernis. Le bois est utilisé. Jean Laborde a souligné anciennement son intérêt.
Essence forestière des sables littoraux, supportant les terrains salés ; pourrait être utilisée pour certains reboisements.
Elle a été utilisée à cette fin à la station forestière d'Ambila-Lemaitso.
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