Quotes : emyrne |
1857 | Pfeiffer Ida : Voyage à Madagascar | |
1857/05/29 page 112 | Après avoir traversé cette chaîne de montagnes, nous pénétrâmes dans l'intérieur du pays d'Émir, dont est originaire la race des Hovas et au milieu duquel est située la capitale de toute l'île. Le territoire d'Émir consiste en un magnifique grand plateau qui s'élève à plus de 1 300 mètres au-dessus du niveau de la mer. On y découvre une grande quantité de collines isolées. Les forêts disparaissent, et l'on commence, plus on approche de la capitale, à voir quelque culture, c'est-à-dire des champs de riz. Là où le riz n'est pas cultivé, le sol est couvert de cette herbe, courte et d'un goût amer, dont j'ai beaucoup vu à Sumatra et qui malheureusement n'est d'aucune utilité, puisque le bétail ne veut pas en manger. Le territoire d'Émir ne semble pas non plus être très peuplé, et même près des rizières j'ai souvent cherché inutilement des villages qui pouvaient être cachés derrière les collines. | |
1857/05/30 page 118 | Il y a environ quarante ans, tout le plateau d'Émir était encore couvert de bois; mais aujourd'hui, dans un rayon de près de trente milles anglais, il est tellement dépouillé d'arbres qu'il n'y a que les riches qui se servent de bois comme combustible. Les pauvres ont recours à une espèce d'herbe de savane, dont les collines et les plaines sont abondamment couvertes, et qui produit une flamme très vive, mais naturellement de peu de durée. | |
1897 | Lentonnet (Lieutenant-Colonel) : Carnet de campagne du Lt-Colonel Lentonnet | |
1895/07/09 page 124 | Cinquante lieues de France, à peine, nous séparent de Tananarive. Ving-cinq environ traversent encore une zone montagneuse et à peu près déserte; le reste est en Émyrne, province très cultivée, très peuplée, où sont concentrées presque toutes les ressources de l'île. | |
1898 | Grosclaude Et. : Un Parisien à Madagascar | |
Au petit village d'Ankarefo, nous trouvons cantonnée la première compagnie de la légion étrangère, partie la veille au matin, et qui se rend en Émyrne par petites étapes: les hommes n'ont que le fusil et la musette: les sacs sont portés par des bourjanes. | ||
1896/09 page 83 | Brusquement s'étale devant nos yeux le panorama de la ville la plus fantastique qu'il m'ait été donné de voir. C'est Tananarive, dont le profil aux arêtes menues, le long des crêtes vives qui dominent l'Émyrne, se découpe avec une netteté prodigieuse entre le bleu sombre du ciel et la terre toute rouge. | |
1928 | Lebon André : La Pacification de Madagascar | |
1896 page 11 | En même temps, pour éviter un retour offensif des Hovas après la diminution de nos effectifs, on procédait à leur désarmement méthodique: on ne se borna pas à retirer fusils et munitions des mains des anciens soldats réguliers du gouvernement malgache, mais on poussa le zèle, sur de nombreux points du territoire, jusqu'à enlever les sagaies détenues par les population villageoises des frontières de l'Emyrne. | |
Rabearivelo Jean-Joseph : Volumes | ||
page 113 | je pense aux jours futurs où des palais de pierre et des usines spacieuses briseront en mon Emyrne silencieuse les lignes de l’azur et les flots de lumière | |
page 46 | Souffle, ô vent, dans la conque embaumée des daturas et de leurs hybrides, enchantement des terres arides de ma vieille Emyrne décimée | |
page 74 | Arbre qui prends racine aux pierres des tombeaux et dont la sève vive est peut-être le sang de ceux qui furent les flambeaux de mon Emyrne et de son esprit finissant, | |
page 77 | la piété qu'on doit aux morts que l'on oublie et mon ferme désir de vivre en le génie de l'Emyrne qui meurt | |
page 96 | Une légende obscure et vaine nous rallie, race éteinte d’Emyrne au bois découronné, à l’archipel lointain de la Polynésie dont le passé floral n’est pas plus fortuné. |