Explanations in French |
4 (dit Ingahibe Rainitovo) fin lettré malgache du siècle dernier, né le 20 alakarabo 1852. Il commença ses études dès sa 11ème année à l’Ecole de la Mission protestante dirigée par Mr Stagg à Ambodinandohalo et les acheva au Kolejy de la L.M.S. à Andohalo et à Faravohitra (1874). S’étant destiné au pastorat, il fut désigné par le Fiangonana Anatirova (v. Eglise du Palais) pour desservir les paroisses de Soavinimerina qui étaient au nombre de vingt-deux. Il y resta 20 ans. De là, il alla exercer l’apostolat à Antsirabe, ensuite à Ambositra, puis créa la paroisse de Mandrosoa où il resta encore 10 ans. Mais il ne faut pas oublier qu’Ingahibe Rainitovo consacra toute sa vie active tant à s’occuper des âmes qu’à écrire. Il publia dans plusieurs journaux et revues de l’Ile — notamment la Vaovao frantsay-malagasy, Mpanolo-tsaina, Ny Mpandinika, ... — jusqu’à un âge avancé d’où le titre honorifique de Ingahibe devenu inséparable de son nom — des hain-teny, des nouvelles, des essais... Mais c’est surtout en tant qu’historien et admirable connaisseur des traditions malgaches que son nom restera : il écrivit, en effet, des contes, des anecdotes et des explications de proverbes qui illuminent la pensée malgache, et laisse deux grands travaux d’histoire qui resteront pour toujours deux documents « intéressants » dans les deux acceptions du mot: « Tantaran’ ny Malagasy manontolo » et « Antananarivo fahizay ». [1.11#286]
5 Presque ignoré par la génération d’aujourd’hui, Rainitovo était pourtant un écrivain très actif de son époque. Rainitovo est né en 1852. Il s’est destiné à la vie pastorale en exerçant son ministère dans diverses paroisses d’Antananarivo puis à Antsirabe et à Ambositra. Il est surtout connu pour ses collectes de fables, de contes et de proverbes malgaches qu’il produit dans des journaux et des revues. Rainitovo est aussi célèbre pour son intérêt pour l’histoire. En 1928, malgré son âge assez avancé, il fait paraître un ouvrage d’histoire: « Antananarivo fahizay » (« Antananarivo d’autrefois »). Deux ans plus tard paraît « Tantaran’ ny Malagasy manontolo » (« Histoire de tous les Malgaches). De nos jours, ses deux travaux de mémoire servent de précieuse référence aux historiens. Une rue d’Antananarivo porte aujourd’hui son nom. [Musée de la Photographie de Madagascar] [0]
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